La clarté du soleil filtre doucement entre les troncs des pins, illuminant les bois d’une lueur chaude et apaisante. Agitées par la brise, les branches répandent leurs aiguilles parfumées sur le sol, diffusant dans l’air une odeur sucrée. Ici, le moindre bruit est étouffé et le silence semble presque perceptible.

Un arbre foudroyé par un éclair, dont les branches décharnées évoquent un squelette noirci et tordu. L’écorce brûlée offrant de bonnes prises pour les griffes, les guerriers s’y perchent volontiers pour surveiller leur territoire... ou pour comploter discrètement, loin du camp et de leurs camarades.

Les rats et les maladies pullulent dans ce lieu sale et malodorant. La moindre morsure ou griffure peut s’infecter très vite et conduire à la mort. Comme les guerriers ne cessent de le répéter à leurs apprentis, ici, un chasseur isolé ou blessé devient rapidement un gibier...

Quelques lopins de terre se dissimulent dans une brume quasi-constante. Les guérisseurs viennent parfois récolter des herbes, et les guerriers des grenouille dans ces ornières boueuse et ces rivières troubles.

Un vaste îlot de verdure perdu dans les marécages. Les apprentis y apprennent l’art du combat, un exercice rendu d’autant plus difficile par un sol très humide, qui favorise glissades et dérapages. Les novices le découvrent à leurs dépens lorsqu’ils finissent à moitié noyés dans les marécages, après avoir dévalé la pente de l’îlot.

Un bosquet de noyers et de noisetiers qui attire de nombreux écureuils. Le clan vient y chasser de temps à autre, quand les apprentis ne font pas fuir le gibier en jouant à casse-noisettes. Frais et ombragé, ce lieu est très agréable en automne, lorsque les arbres se parent de feuilles aux couleurs éclatantes.

Voici les limites de votre territoire. Votre devoir est de surveiller que les membres des clans adverses ne les traversent pas, et de les marquer régulièrement.